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Cimetière militaire franco-allemand du Radan 1914 - 1918

Le cimetière militaire franco-allemand du Radan 1914 - 1918


Localisation de ce monument : Rue de la Bourbouleuse.

Coordonnées GPS : 49.664429, 5.514705

Inscriptions figurant sur le monument :

"EHRE-DEN
TAPFERN
DIE IHR LEBEN
HINGABEN FÜR
IHR VATERLAND

HONNEUR AUX
BRAVES
QUI ONT DONNÉ
LEUR VIE POUR
LEUR PATRIE"

Historique :
Le cimetière est élevé à l’endroit de la bataille du 22 août 1914, dite du Radan, à l’est du village de Bellefontaine.

Ce cimetière fut érigé par les Allemands à partir de 1917. Actuellement il regroupe les corps de 527 soldats français et 298 soldats allemands de différentes batailles de la région. Trois tombes renferment les dépouilles de cuirassiers français, tués le 12 mai 1940 au pont de la Soye. Construit suivant les plans de l’architecte rhénan Ludwig Paffendrof, ce cimetière comprend une petite particularité : les maçons de Tintigny qui érigèrent l’obélisque ont laissé leurs initiales sur les côtés latéraux : Auguste Jacob (A-J) et Fernand Jacob (F-J). Lors de la restauration dans les années 1950, deux mausolées qui se trouvaient de chaque côté de l’obélisque ont disparu ; la disposition des tombes et l’environnement verdoyant furent modifiés.

Sur le champ de repos, un obélisque veille
Pour que se perpétue, en notre coin de terre,
L’héroïque vaillance, à nulle autre pareille,
Traduite en quelques mots burinés sur la pierre. »

Extrait de « Cimetière du Radan » de Omer Josse

Le 22 août 1914, le 2ème Corps constituait l’aile droite de la 4ème Armée française.

Ce jour-là, les 120ème et 147ème Régiments d’Infanterie de ligne (6800 hommes), les 9ème et 18ème Chasseurs à pied (2800 hommes), le 19ème régiment de chasseurs à cheval (750 cavaliers) et le 42ème régiment d’artillerie (36 canons) de la 4ème Armée française commandée par le Général Langle de Cary disputèrent le champ de bataille à des forces allemandes de la 4ème Armée allemande du duc de Wurtemberg : le 10ème Régiment de grenadiers (3400 hommes), le 38ème Régiment de Fusiliers (3400 hommes), le 11ème Régiment de Chasseurs à cheval, le 6ème Régiment d’Artillerie (36 canon) et le 6ème Chasseurs de la Division de Cavalerie.

De 8 à 18h, le combat fut acharné. Une partie du village fut prise et reprise successivement par les deux antagonistes. Finalement l’avantage de la bataille resta français. L’hécatombe est estimée à 1050 tués et 2200 blessés Français et Allemands.

Hélas, cette victoire française fut inutile en raison de la tragique défaite du Corps Colonial à Rossignol, Saint-Vincent et Breuvanne. La retraite s’imposa.
 

1995 03 Numéro 15 - Le Vivier aux Joyaux - Pages 5 à 12
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